Vêtus de pourpre, les cardinaux sont les conseillers du pape qui les nomme parmi les évêques. Inversement, réunis en « conclave », ce sont les cardinaux qui élisent le pape. L’ensemble des cardinaux forme ce que l’on appelle le Sacré Collège.
Les Carmes (pour les hommes) et les Carmélites (pour les femmes) appartiennent à L'ordre du Carmel. Selon la Bible, le prophète Elie résida sur le mont Carmel (Israël) et, au XIIème siècle, Saint Berthold y fonda l’ordre du même nom. On distingue aujourd’hui la branche apostolique (en communauté et non cloîtrée) et celle dite contemplative (uniquement orientée vers la prière). Les trois grandes figures de cette famille religieuse sont Sainte Thérèse d’Avila, Sainte Thérèse de Lisieux et Saint Jean de la Croix.
Les Carmélites (pour les femmes) appartiennent à L'ordre du Carmel. Selon la Bible, le prophète Elie résida sur le mont Carmel (Israël) et, au XIIème siècle, Saint Berthold y fonda l’ordre du même nom. On distingue aujourd’hui la branche apostolique (en communauté et non cloîtrée) et celle dite contemplative (uniquement orientée vers la prière). Les trois grandes figures de cette famille religieuse sont Sainte Thérèse d’Avila, Sainte Thérèse de Lisieux et Saint Jean de la Croix.
Les Carmes (pour les hommes) appartiennent à L'ordre du Carmel. Selon la Bible, le prophète Elie résida sur le mont Carmel (Israël) et, au XIIème siècle, Saint Berthold y fonda l’ordre du même nom. On distingue aujourd’hui la branche apostolique (en communauté et non cloîtrée) et celle dite contemplative (uniquement orientée vers la prière). Les trois grandes figures de cette famille religieuse sont Sainte Thérèse d’Avila, Sainte Thérèse de Lisieux et Saint Jean de la Croix.
C’est l’Eglise catholique qui a donné ce nom à ceux qu’elle estimait être hérétique. Principalement concentrés en Occitanie, dans les comtés de Toulouse et de Béziers, Albi et Carcassonne, les Cathares ont commencé à subir la répression dès 1208 lors de la croisade contre les Albigeois. Condamnés ensuite par le IVe concile de Latran en 1215, ils ont souffert les affres de l’Inquisition. Raison : bien que chrétiens, ils n’accordent aucune importance aux pratiques et aux sacrements de l’Eglise (baptême d'eau, la médiation des saints et le culte des reliques, le sacrement de l'Eucharistie et celui du mariage, celui-ci légitimant à leurs yeux l'union charnelle qui est considérée comme responsable du péché originel). Les Cathares sont parfois aussi appelés Albigeois.
C’est l’Eglise catholique qui a donné ce nom à ceux qu’elle estimait être hérétique. Principalement concentrés en Occitanie, dans les comtés de Toulouse et de Béziers, Albi et Carcassonne, les Cathares ont commencé à subir la répression dès 1208 lors de la croisade contre les Albigeois. Condamnés ensuite par le IVe concile de Latran en 1215, ils ont souffert les affres de l’Inquisition. Raison : bien que chrétiens, ils n’accordent aucune importance aux pratiques et aux sacrements de l’Eglise (baptême d'eau, la médiation des saints et le culte des reliques, le sacrement de l'Eucharistie et celui du mariage, celui-ci légitimant à leurs yeux l'union charnelle qui est considérée comme responsable du péché originel). Les Cathares sont parfois aussi appelés Albigeois.
Religieux vivant en communauté sous l'autorité d'une règle et destiné au service d'une église particulière. Le chanoine peut également faire partie du chapitre (assemblée religieuse) d'une cathédrale, d'une collégiale, ou de certaines basiliques, tenu à l'office du chœur et bénéficiant d'une prébende (revenu régulier).
Fondé par Saint Bruno en 1084, ils appartiennent à l’ordre religieux des Chartreux. Habillés d’une longue robe blanche avec une ceinture en cuir et d’un scapulaire *, les Chartreux ont pour blason un globe surmonté d’une croix autour de laquelle brillent sept étoiles. Leur devise (non-officielle) : « la croix demeure tandis que le monde tourne ». Leur maison mère est établie dans le massif de la Chartreuse, au nord de Grenoble.
(*) : Le scapulaire couvre les épaules et il muni d’un capuchon. Il est de forme et de couleur différente selon les ordres.
Grand coffret (pierre, bois ou métal), souvent richement travaillé et orné, qui renferme la dépouille ou les reliques d'un saint ou d'une sainte.
Il s’agit d’un vêtement, sans manche avec une ouverture pour la tête, utilisé pour célébrer la messe et dont la couleur varie (rouge, blanc, vert, violet, rose, noir, gris cendré, or ou argent).
Fondé par Robert de Molesme en 1075, l’ordre cistercien est également appelé l’ordre de Cîteaux, par référence à la maison mère, l'abbaye de Cîteaux (à l’origine, ce « désert » était recouvert de roseaux, appelés alors « cistels », d’où le nom). Bien qu'ils suivent la règle de saint Benoît, les Cisterciens ne sont pas à proprement parler considérés comme des Bénédictins. Leur ordre s’est construit, entre autres, par opposition à celui de Cluny (ordre clunisien), jugé bien trop éloigné de leurs aspirations spirituelles. Leur spiritualité est en effet tournée vers la prière, le silence (inventeur du langage des signes), le travail manuel mais aussi le dépouillement, ce qui explique le style complètement épuré de l’architecture cistercienne. La plus grande figure de cette famille reste bien entendu Bernard de Clairvaux (1090-1153), célèbre pour avoir prêcher la seconde croisade à Vezelay et pour avoir condamné Abélard (celui d’Héloïse).
Les Clarisses appartiennent à l’ordre des franciscains fondé au XIIIème siècle par Sainte Claire, amie de Saint François d’Assise. Appelé aussi Ordre des pauvres dames, les Clarisses forment le deuxième ordre franciscain après celui des frères mineurs (ou Franciscains). La règle est simple : contemplation et interdiction de toute propriété individuelle ou collective.
Enceinte où résidaient les chanoines des églises cathédrales ou collégiales. Généralement séparé par une clôture du reste du bâtiment, le cloître est interdit aux laïcs. Il est parfois constitué de galeries couvertes à colonnes qui encadrent une cour intérieure.
Fondée par Ignace de Loyola en 1534 et approuvée en 1540, la Compagnie de Jésus est encore l’ordre le plus important de l’Eglise Catholique. Leur devise : pour la plus grande gloire de Dieu (Ad maiorem Dei gloriam). Fer de lance de la Contre Réforme, la Compagnie s’est surtout orientée vers la prédication (Matteo Ricci, François Xavier, mission en Amérique du Sud) et l’éducation. Son influence fut telle que le pape Clément XIV décida de supprimer l’ordre en 1773, mais vite rétablit par Pie VII en 1814.
Située dans la province de La Corogne (Galice, Espagne), Saint-Jacques-de-Compostelle fut l’un des plus importants pèlerinages de la Chrétienté au Moyen Age, avec Rome et Jérusalem. En effet, l’ermite Pélage aurait été visité par un ange lui annonçant la présence du corps de Saint Jacques dans un endroit appelé Campus stellarum, signifiant le « champ des étoiles » (d’où le nom de Compostelle). Saint Jacques ou Jacques le Majeur fut l'un des douze apôtres du Christ.
Présidée généralement par le pape, un concile est une assemblée d'évêques dont l’objectif est de statuer sur des questions dogmatiques, morales et canoniques. C’est la plus haute autorité dans l’Eglise. On distingue cinq sortes de conciles : les conciles œcuméniques, les particuliers, les nationaux, les provinciaux et les synodes diocésains. L’idée de concile trouve son origine en l'an 49, lors de l'assemblée de Jérusalem, appelée également concile de Jérusalem, durant laquelle il a été décidé que les Chrétiens venus du paganisme ne seraient pas soumis à la loi judaïque, notamment la circoncision. Le premier véritable concile est celui de Nicée en 325 et le dernier a été Vatican II, réuni en 1962 par le pape Jean XXIII.
Il est l’un des conciles les plus importants de l’histoire de l’Eglise, puisqu’il est la réponse du Catholicisme à la Réforme protestante. Convoqué par le pape Paul III en 1542, en réponse aux demandes formulées par Martin Luther, il s’étale sur dix-huit ans (soit cinq pontificats, Paul III, Jules III, Marcel II, Paul IV et Pie IV). Il définit entre autres le dogme du péché originel. Désormais, même s'il concerne tous les hommes, le péché est effacé par le baptême. Thèse diamétralement opposée à celle de Luther. Le concile confirme également la liste des sept sacrements (baptême, eucharistie, pénitence, confirmation, ordre, mariage et extrême-onction).
Association de religieux ou de religieuses qui désirent vivre selon une « règle » définie. Il s’agit également d’une commission de cardinaux chargée d’une mission spécifique.
Né dans l’actuelle Serbie, l’empereur Constantin est connu pour avoir rétabli l’unité de l’Empire romain, mise à mal par la tétrarchie, système décentralisé imposé par Dioclétien. Il fonde ensuite une nouvelle capitale sur l’ancien site de Byzance, en 324, qui portera son nom : Constantinople. Il y fait alors bâtir l'église de la Sagesse Sacrée, l’illustre Sainte-Sophie. Aussi, avec la promulgation de l’édit de Milan (313) qui autorise la liberté de culte, il met fin aux persécutions contre les Chrétiens. En effet, Constantin est très sensible à la question religieuse. Le fait que sa mère, la future Sainte Hélène, soit chrétienne n’est certainement pas étranger à cette décision. Sa célèbre victoire au Pont de Milvius en 312 ne doit pas l’être non plus. En effet, alors que Constantin doit affronter près de Rome Maxence, son concurrent au trône impérial, Jésus lui serait apparu et lui aurait montré un chrisme (symbole formé d’un « X » et d’un « P », les initiales du Christ en grec) en lui disant « par ce signe, tu vaincras ». Constantin fait alors aussitôt apposer ce monogramme sur les boucliers de ses légionnaires et triomphe de son adversaire. Par ailleurs, Constantin est également connu pour avoir convoqué le tout premier concile œcuménique de l’Histoire, à Nicée, en 325, pour faire notamment taire la polémique au sujet de l’arianisme. Selon la légende, il se serait même converti au Christianisme sur son lit de mort.
Fils de Constantin I, il devient empereur en 337 et se partage l’empire avec ses deux frères. Il reçoit la Bretagne, la Gaule et l’Hispanie. Il est tué à la bataille d’Aquilée. Ses provinces passent à son frère Constant
Caveau souterrain construit sous une église et servant généralement de sépulcre (tombeau).