Abbaye (fém. )
Placée sous la direction d'un abbé ou d'une abbesse, l’abbaye est un monastère regroupant une communauté religieuse d'hommes ou de femmes. Attention, l'abbaye n'est pas nécessairement un lieu de clôture monastique. Le terme est relativement récent par rapport à l'histoire du cénobitisme (vie monastique en communauté, par opposition aux anachorètes, les ermites). C'est véritablement l’ordre de Cluny qui est à l'origine du terme. Ce qui explique pourquoi la notion d'abbaye est principalement rattachée au catholicisme.
Abbé
Supérieur d’une communauté de moines dans une abbaye.
Abbé, Abbesse
Supérieur(e) d’une communauté de moines (ou de nonnes) dans une abbaye
Abbesse
Supérieure d’une communauté de nonnes dans une abbaye
Albigeois
Cf. Cathare
Alexandre IV ( 1199-1261 )
Son pontificat est surtout marqué par son hostilité à l’égard des Hohenstaufen et par l'établissement de l'Inquisition en France.
Anachorète (masc. )
Par opposition à cénobite, l’anachorète a décidé de vivre sa spiritualité retiré du monde, seul. Synonyme : ermite.
Angles
Inutile de préciser qu’ils donnèrent leur nom à l’actuelle Angleterre. Il s’agit d’un peuple germanique probablement originaire de la péninsule d'Angeln, à cheval entre le Danemark et l’Allemagne. Au milieu du Vème siècle, le roi britto-romain Vortigern invita les Angles à se battre à ses côtés contre les envahisseurs Pictes (Ecosse) et Scots (Irlande). En effet, depuis l’année 410, les Romains se sont retirés de l’île de Bretagne, laissant le territoire sans défense.
Apostolat (masc. )
À l’origine, il s’agit du ministère d’un apôtre. Par extension, le terme signifie toute mission consistant à propager la foi (prédication), à christianiser un peuple.
Archevêque (masc. )
Évêque placé à la tête des évêques, responsable de ce que l’on appelle une province ecclésiastique, laquelle regroupe plusieurs diocèses.
Archidiacre (masc. )
Dignitaire ecclésiastique, chef des diacres et administrateur du temporel de l'évêché. En somme, c’est l’administrateur des biens de l’Eglise.
Arianisme
Considéré aujourd’hui comme une hérésie, l’arianisme est un courant de pensée chrétien très important qui concerne la nature du Christ et donc sa relation à Dieu dans le cadre de la Sainte Trinité. Arius et ses partisans pensent que Jésus est un homme dans lequel s'incarne la Parole de Dieu. Corollaire : le christ n’est pas de la même substance que le Père. Il s’agit en somme d’un subordinatianisme, lequel s’oppose directement à l’orthodoxie trinitaire qui estime le Père, le fils et le Saint Esprit comme consubstantiels. Devant l’ampleur de la polémique qui prend une tournure politique, l’empereur Constantin décide de réunir le premier concile œcuménique à Nicée en 325. Sa mission : trancher entre les deux camps et définir une profession de foi, un dogme. Il faudra tout de même attendre le premier concile de Constantinople en 381 pour voir triompher la pensée trinitaire et les Nicéens et imposer le fameux Credo (ou Symbole de Nicée). Pourtant, des peuples comme les Vandales et les Wisigoths continueront d’adhérer à l’arianisme. Seul l'empereur byzantin Justinien Ier arrivera à bout de cette croyance au VIème siècle, mais uniquement par les armes.
Aumône (fém. )
C’est un don matériel ou en espèces fait aux pauvres par charité.
Autel (masc. )
Table où l'on célèbre la messe mais aussi le mariage religieux.
Ave maria (masc. )
Prière mariale (adressée à la Vierge) désignée par ses premiers mots latins.
Bénédictins
Appartenant à l’ordre fondé par Saint Benoît en 529, les bénédictins sont habillés d’une robe et d’un scapulaire noirs, ce qui explique qu’on les appelle aussi les Frères noirs. Leur emblème : trois montagnes surmontées d’une croix. Bien qu'elle ne figure pas dans la règle de Saint Benoît, la devise « Ora y labora » (« prie et travaille ») résume assez bien la vie de l'ordre, scindée entre le travail manuel et les prières personnelles et communautaires.
Bure (fém. )
Étoffe grossière de laine brune, lourde, rêche et robuste.
Cardinal (masc. )
Vêtus de pourpre, les cardinaux sont les conseillers du pape qui les nomme parmi les évêques. Inversement, réunis en « conclave », ce sont les cardinaux qui élisent le pape. L’ensemble des cardinaux forme ce que l’on appelle le Sacré Collège.
Carmel
Les Carmes (pour les hommes) et les Carmélites (pour les femmes) appartiennent à L'ordre du Carmel. Selon la Bible, le prophète Elie résida sur le mont Carmel (Israël) et, au XIIème siècle, Saint Berthold y fonda l’ordre du même nom. On distingue aujourd’hui la branche apostolique (en communauté et non cloîtrée) et celle dite contemplative (uniquement orientée vers la prière). Les trois grandes figures de cette famille religieuse sont Sainte Thérèse d’Avila, Sainte Thérèse de Lisieux et Saint Jean de la Croix.
Carmélites
Les Carmélites (pour les femmes) appartiennent à L'ordre du Carmel. Selon la Bible, le prophète Elie résida sur le mont Carmel (Israël) et, au XIIème siècle, Saint Berthold y fonda l’ordre du même nom. On distingue aujourd’hui la branche apostolique (en communauté et non cloîtrée) et celle dite contemplative (uniquement orientée vers la prière). Les trois grandes figures de cette famille religieuse sont Sainte Thérèse d’Avila, Sainte Thérèse de Lisieux et Saint Jean de la Croix.
Carmes
Les Carmes (pour les hommes) appartiennent à L'ordre du Carmel. Selon la Bible, le prophète Elie résida sur le mont Carmel (Israël) et, au XIIème siècle, Saint Berthold y fonda l’ordre du même nom. On distingue aujourd’hui la branche apostolique (en communauté et non cloîtrée) et celle dite contemplative (uniquement orientée vers la prière). Les trois grandes figures de cette famille religieuse sont Sainte Thérèse d’Avila, Sainte Thérèse de Lisieux et Saint Jean de la Croix.
Cathare
C’est l’Eglise catholique qui a donné ce nom à ceux qu’elle estimait être hérétique. Principalement concentrés en Occitanie, dans les comtés de Toulouse et de Béziers, Albi et Carcassonne, les Cathares ont commencé à subir la répression dès 1208 lors de la croisade contre les Albigeois. Condamnés ensuite par le IVe concile de Latran en 1215, ils ont souffert les affres de l’Inquisition. Raison : bien que chrétiens, ils n’accordent aucune importance aux pratiques et aux sacrements de l’Eglise (baptême d'eau, la médiation des saints et le culte des reliques, le sacrement de l'Eucharistie et celui du mariage, celui-ci légitimant à leurs yeux l'union charnelle qui est considérée comme responsable du péché originel). Les Cathares sont parfois aussi appelés Albigeois.
Cathare
C’est l’Eglise catholique qui a donné ce nom à ceux qu’elle estimait être hérétique. Principalement concentrés en Occitanie, dans les comtés de Toulouse et de Béziers, Albi et Carcassonne, les Cathares ont commencé à subir la répression dès 1208 lors de la croisade contre les Albigeois. Condamnés ensuite par le IVe concile de Latran en 1215, ils ont souffert les affres de l’Inquisition. Raison : bien que chrétiens, ils n’accordent aucune importance aux pratiques et aux sacrements de l’Eglise (baptême d'eau, la médiation des saints et le culte des reliques, le sacrement de l'Eucharistie et celui du mariage, celui-ci légitimant à leurs yeux l'union charnelle qui est considérée comme responsable du péché originel). Les Cathares sont parfois aussi appelés Albigeois.
Chanoine (masc. )
Religieux vivant en communauté sous l'autorité d'une règle et destiné au service d'une église particulière. Le chanoine peut également faire partie du chapitre (assemblée religieuse) d'une cathédrale, d'une collégiale, ou de certaines basiliques, tenu à l'office du chœur et bénéficiant d'une prébende (revenu régulier).
Chartreux
Fondé par Saint Bruno en 1084, ils appartiennent à l’ordre religieux des Chartreux. Habillés d’une longue robe blanche avec une ceinture en cuir et d’un scapulaire *, les Chartreux ont pour blason un globe surmonté d’une croix autour de laquelle brillent sept étoiles. Leur devise (non-officielle) : « la croix demeure tandis que le monde tourne ». Leur maison mère est établie dans le massif de la Chartreuse, au nord de Grenoble.
Chartreux 2
(*) : Le scapulaire couvre les épaules et il muni d’un capuchon. Il est de forme et de couleur différente selon les ordres.
Châsse (fém. )
Grand coffret (pierre, bois ou métal), souvent richement travaillé et orné, qui renferme la dépouille ou les reliques d'un saint ou d'une sainte.
Chasuble (fém. )
Il s’agit d’un vêtement, sans manche avec une ouverture pour la tête, utilisé pour célébrer la messe et dont la couleur varie (rouge, blanc, vert, violet, rose, noir, gris cendré, or ou argent).
Cisterciens
Fondé par Robert de Molesme en 1075, l’ordre cistercien est également appelé l’ordre de Cîteaux, par référence à la maison mère, l'abbaye de Cîteaux (à l’origine, ce « désert » était recouvert de roseaux, appelés alors « cistels », d’où le nom). Bien qu'ils suivent la règle de saint Benoît, les Cisterciens ne sont pas à proprement parler considérés comme des Bénédictins. Leur ordre s’est construit, entre autres, par opposition à celui de Cluny (ordre clunisien), jugé bien trop éloigné de leurs aspirations spirituelles. Leur spiritualité est en effet tournée vers la prière, le silence (inventeur du langage des signes), le travail manuel mais aussi le dépouillement, ce qui explique le style complètement épuré de l’architecture cistercienne. La plus grande figure de cette famille reste bien entendu Bernard de Clairvaux (1090-1153), célèbre pour avoir prêcher la seconde croisade à Vezelay et pour avoir condamné Abélard (celui d’Héloïse).
Clarisses
Les Clarisses appartiennent à l’ordre des franciscains fondé au XIIIème siècle par Sainte Claire, amie de Saint François d’Assise. Appelé aussi Ordre des pauvres dames, les Clarisses forment le deuxième ordre franciscain après celui des frères mineurs (ou Franciscains). La règle est simple : contemplation et interdiction de toute propriété individuelle ou collective.
Cloître (masc. )
Enceinte où résidaient les chanoines des églises cathédrales ou collégiales. Généralement séparé par une clôture du reste du bâtiment, le cloître est interdit aux laïcs. Il est parfois constitué de galeries couvertes à colonnes qui encadrent une cour intérieure.
Compagnie de Jésus ( La )
Fondée par Ignace de Loyola en 1534 et approuvée en 1540, la Compagnie de Jésus est encore l’ordre le plus important de l’Eglise Catholique. Leur devise : pour la plus grande gloire de Dieu (Ad maiorem Dei gloriam). Fer de lance de la Contre Réforme, la Compagnie s’est surtout orientée vers la prédication (Matteo Ricci, François Xavier, mission en Amérique du Sud) et l’éducation. Son influence fut telle que le pape Clément XIV décida de supprimer l’ordre en 1773, mais vite rétablit par Pie VII en 1814.
Compostelle
Située dans la province de La Corogne (Galice, Espagne), Saint-Jacques-de-Compostelle fut l’un des plus importants pèlerinages de la Chrétienté au Moyen Age, avec Rome et Jérusalem. En effet, l’ermite Pélage aurait été visité par un ange lui annonçant la présence du corps de Saint Jacques dans un endroit appelé Campus stellarum, signifiant le « champ des étoiles » (d’où le nom de Compostelle). Saint Jacques ou Jacques le Majeur fut l'un des douze apôtres du Christ.
Concile (masc. )
Présidée généralement par le pape, un concile est une assemblée d'évêques dont l’objectif est de statuer sur des questions dogmatiques, morales et canoniques. C’est la plus haute autorité dans l’Eglise. On distingue cinq sortes de conciles : les conciles œcuméniques, les particuliers, les nationaux, les provinciaux et les synodes diocésains. L’idée de concile trouve son origine en l'an 49, lors de l'assemblée de Jérusalem, appelée également concile de Jérusalem, durant laquelle il a été décidé que les Chrétiens venus du paganisme ne seraient pas soumis à la loi judaïque, notamment la circoncision. Le premier véritable concile est celui de Nicée en 325 et le dernier a été Vatican II, réuni en 1962 par le pape Jean XXIII.
Concile de Trente
Il est l’un des conciles les plus importants de l’histoire de l’Eglise, puisqu’il est la réponse du Catholicisme à la Réforme protestante. Convoqué par le pape Paul III en 1542, en réponse aux demandes formulées par Martin Luther, il s’étale sur dix-huit ans (soit cinq pontificats, Paul III, Jules III, Marcel II, Paul IV et Pie IV). Il définit entre autres le dogme du péché originel. Désormais, même s'il concerne tous les hommes, le péché est effacé par le baptême. Thèse diamétralement opposée à celle de Luther. Le concile confirme également la liste des sept sacrements (baptême, eucharistie, pénitence, confirmation, ordre, mariage et extrême-onction).
Congrégation (fém. )
Association de religieux ou de religieuses qui désirent vivre selon une « règle » définie. Il s’agit également d’une commission de cardinaux chargée d’une mission spécifique.
Constantin ( 272-337 )
Né dans l’actuelle Serbie, l’empereur Constantin est connu pour avoir rétabli l’unité de l’Empire romain, mise à mal par la tétrarchie, système décentralisé imposé par Dioclétien. Il fonde ensuite une nouvelle capitale sur l’ancien site de Byzance, en 324, qui portera son nom : Constantinople. Il y fait alors bâtir l'église de la Sagesse Sacrée, l’illustre Sainte-Sophie. Aussi, avec la promulgation de l’édit de Milan (313) qui autorise la liberté de culte, il met fin aux persécutions contre les Chrétiens. En effet, Constantin est très sensible à la question religieuse. Le fait que sa mère, la future Sainte Hélène, soit chrétienne n’est certainement pas étranger à cette décision. Sa célèbre victoire au Pont de Milvius en 312 ne doit pas l’être non plus. En effet, alors que Constantin doit affronter près de Rome Maxence, son concurrent au trône impérial, Jésus lui serait apparu et lui aurait montré un chrisme (symbole formé d’un « X » et d’un « P », les initiales du Christ en grec) en lui disant « par ce signe, tu vaincras ». Constantin fait alors aussitôt apposer ce monogramme sur les boucliers de ses légionnaires et triomphe de son adversaire. Par ailleurs, Constantin est également connu pour avoir convoqué le tout premier concile œcuménique de l’Histoire, à Nicée, en 325, pour faire notamment taire la polémique au sujet de l’arianisme. Selon la légende, il se serait même converti au Christianisme sur son lit de mort.
Constantin II ( 314-340 )
Fils de Constantin I, il devient empereur en 337 et se partage l’empire avec ses deux frères. Il reçoit la Bretagne, la Gaule et l’Hispanie. Il est tué à la bataille d’Aquilée. Ses provinces passent à son frère Constant
Crypte (fém. )
Caveau souterrain construit sous une église et servant généralement de sépulcre (tombeau).
Dèce ( 201-251 )
Appelé également Trajan Dèce, cet empereur romain succède à Philippe l’Arabe. Il est surtout connu pour avoir promulgué son fameux édit, lequel obligeait tous les citoyens à rendre un culte à l’empereur et aux dieux romains. Cet acte rituel devait se faire individuellement devant les autorités locales et attesté par un certificat individuel de sacrifice. Les principaux concernés (victimes) furent bien entendu les Chrétiens. Les persécutions de Dèce déclencheront ce que l’on a ensuite appelé le « crise novatienne ». En effet, menacés de mort, certains chrétiens furent contraints de sacrifier aux dieux païens. Une fois Dèce mort, ces « lapsi » furent bannis de l’Eglise par le prêtre de Rome, Novatien.
Diacre (masc. )
Alors que dans le protestantisme, le diacre est un laïque qui assure bénévolement des fonctions dans le culte, l'administration ou les œuvres de charité ; dans le Catholicisme, le diacre a la charge d’aider le prêtre pendant la liturgie eucharistique, notamment pour la préparation des dons. Il remplit également de vin le calice et y ajoute l'eau. Il peut aussi inciter les fidèles au geste de paix. Lors de la communion, c’est lui qui distribue le saint sacrement aux fidèles.
Dioclétien ( 245-313 )
Né en Dalmatie, cet empereur romain reste célèbre pour avoir mis en place la fameuse tétrarchie, système politique censé assurer la défense de l’Empire : deux Augustes, associés à deux « empereurs auxiliaires », les Césars. Ce système décentralisé s’avérera être un échec. Dioclétien est également connu pour avoir promulgué des édits hostiles principalement aux Chrétiens (303-304). Appelée la Grande persécution, celle-ci causera, entre autres, la destruction des édifices de cultes et des écrits chrétiens, la privation des charges et des droits pour les Chrétiens et l’obligation d’honorer les dieux romains.
Docteur de l’Eglise
Il s’agit d’un théologien ou d’un religieux (se) dont les écrits et l'enseignement sont considérés comme exemplaire. A tel point que tous les Docteurs de l'Eglise ont été canonisés. Parmi eux, on distingue seulement trois femmes (Thérèse d’Avila, Catherine de Sienne et Thérèse de Lisieux). Seuls 33 Docteurs de l'Eglise sont reconnus par Rome. La liste est aujourd’hui arrêtée. Remarque : ne pas confondre Docteur de L’Eglise et Père de l'Eglise, appellation réservée aux maîtres des premiers siècles, dont la liste n'est d'ailleurs pas officiellement arrêtée. Par ailleurs, tous les Pères de l'Eglise n’ont pas été canonisés (exemple : Origène et Tertullien).
Dominicains
Ils appartiennent à l’ordre religieux des Prêcheurs fondé par Saint Dominique en 1215. Habillés d’une robe blanche et d’une chape noire *, ils ont pour blason un chien portant un flambeau, une couronne et un lys, surmontés d’une étoile. Leur devise : « Veritas » (la vérité en latin). Remarque : les dominicains ne sont pas des moines. Ils ont fait vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, mais pas de stabilité. Parce qu’ils se sont donnés entre autres comme mission de prêcher (apostolat), ils vivent généralement dans des couvents situés dans des grandes villes et non dans des abbayes isolées. Autrefois, on les appelait « Jacobins », du nom de leur couvent situé rue Saint-Jacques (Paris).
Dominicains 2
(*) : Une chape est une grande pièce de tissu semi-circulaire que l’on met sur les épaules.
Ecritures ( Les )
C’est l’ensemble des textes de l'Ancien et du Nouveau Testament. La bible, en somme.
Epître (fém. )
Lettre écrite par un apôtre ou un père apostolique qui est destinée à une communauté chrétienne (exemple : épître aux Romains, aux Corinthiens).
Ermitage (masc. )
Résidence de religieux ermites.
Ermite (masc. )
C’est un croyant qui recherche le dénuement et la solitude dans le but de mieux se rapprocher de Dieu. On le représente souvent avec une grosse barbe et les cheveux en friche ainsi que des racines à ses pieds soulignant la frugalité de sa nourriture.
Esprit Saint ( L' )
Depuis le premier concile de Nicée (325), il est reconnu comme la troisième personne de la Trinité, distinct du Père et du Fils (Jésus-Christ), mais consubstantiel à eux, c'est-à-dire partageant la même essence. Dans le Nouveau Testament, l’Esprit Saint est notamment représenté par la colombe, l’eau (l'Esprit Saint agit à travers le baptême) et la tempête. Il est également appelé « paraclet ».
Evêque (masc. )
Nommé par le pape ou avec son agrément, il a la charge d’un diocèse. Le violet est traditionnellement la couleur épiscopale.
Franciscains
Habillés d’une robe brune à capuche avec une ceinture à trois nœuds, les franciscains appartiennent à l’ordre fondé par Saint François d’Assise en 1223. Sur le blason de l’ordre des frères mineurs (nom officiel de l’ordre des franciscains) figure une croix sous laquelle se croisent un bras de Saint François et un bras de Jésus. A la suite de la mort de leur fondateur, le pape Grégoire IX dissuade les franciscains de suivre à la lettre les recommandations de Saint François au sujet de la pauvreté absolue. Un courant réfractaire se forme alors, les fraticelles. Ces derniers s’opposent aux « conventuels », partisans de l’évolution de l’ordre, et aux papes, à tel point qu’ils seront tous poursuivis et livrés à l’Inquisition. Pour l’anecdote, les franciscains ont été désignés au XIVeme siècle comme les principaux gardiens des sanctuaires en Terre Sainte, dont le Saint-Sépulcre à Jérusale.
François de Sales ( 1567-1622 )
Issu d’une famille aristocratique, François de Sales appartient aux 33 docteurs de l’Eglise. Une fois évêque de Genève, il fonda l’ordre de la Visitation. Parce qu’il utilisa très tôt l’imprimerie pour convaincre les Protestants de « revenir » dans le giron catholique, il est célébré comme étant le saint patron des journalistes et des écrivains.
Frédéric II ( de Hohenstaufen 1194-1250 )
Il règne sur l’empire romain germanique de 1220 à 1250.Il organise la sixième croisade où il fait la paix avec le sultan d’Égypte. Après la reconquête des lieux saints il rentre en Italie, mais bien qu’il soit un grand défenseur de l’orthodoxie chrétienne il vit des querelles avec le pape qui l’excommuniera deux fois.
Frédéric II de Hohenstaufen ( 1194-1250 )
Il règne sur l’empire romain germanique de 1220 à 1250.Il organise la sixième croisade où il fait la paix avec le sultan d’Égypte. Après la reconquête des lieux saints il rentre en Italie, mais bien qu’il soit un grand défenseur de l’orthodoxie chrétienne il vit des querelles avec le pape qui l’excommuniera deux fois.
Gabriel
l’archange Gabriel est à la fois cité dans l’Ancien et le nouveau Testament, mais aussi dans le Coran sous le nom de Djibril. De l’hébreu « La Force de Dieu ou Dieu est ma Force », il annonce notamment à Elisabeth la naissance de Jean-Baptiste, à Marie celle de Jésus et révèle les versets à Mahomet.
Hérésie (fém. )
Doctrine qui diffère des croyances établies (orthodoxie), condamnée par l'Eglise catholique comme contraire aux dogmes.
Hérode Antipas ( 21 av. JC-39ap. JC )
Fils d’Hérode le Grand, il se montre aussi un bâtisseur. Il est destitué par Caligula et exilé dans le sud de la Gaule. Il apparaît dans les évangiles lors du procès de Jésus.
Hérode le Grand ( 73av. JC- 4 av. JC )
Grand bâtisseur, placé sur le trône de Jérusalem par les romains. Par de nombreuses guerres et les assassinats cruels de membres de sa famille, il se taille une réputation de tyran sanguinaire
Ignace de Loyola
Fondateur de la Compagnie de Jésus, il est l’un des principaux pourfendeurs de la Réforme.
Immaculée conception ( L' )
Défini en 1854 par le Pape Pie IX, l'immaculée conception de Marie est un des dogmes fondamentaux de l'Eglise catholique. Il signifie que Marie, mère de Jésus-Christ, fut conçue exempte du péché originel. Remarque : ce dogme n'est pas directement lié à la conception virginale de Jésus.
Innocent II
Innocent II est surtout connu pour avoir été à l’origine d’un schisme important dans la chrétienté. En effet, au début de l'année 1130, à la mort du pape Honorius II, deux factions s’opposent pour élire son successeur. Anaclet II est soutenu par les Normands du roi Roger II de Sicile et par une majorité de Romains, tandis que le roi de France Louis VI et surtout Bernard de Clairvaux sont partisans d’Innocent II. Finalement le premier sera excommunié.
Jésuite (masc. )
On appelle Jésuite celui est appartient de la compagnie de Jésus, ordre séculier fondé par Ignace de Loyola en 1540. Seulement, dans aucun de ses textes, il n’est fait référence au terme « jésuite ». Bien que courant, ce terme n’est pas officiel.
Juda
Quatrième fils de Jacob (Israël) et de Léa, Juda est le patriarche d’une des plus importantes des douze tribus d’Israël. C'est notamment de cette tribu que sont issus les rois d'Israël, de la lignée de David. A son apogée, elle formera même l’essentiel du célèbre royaume de Juda, avec pour capitale Jérusalem. Pour l’anecdote, dans la bénédiction de Jacob mourant à ses fils, Juda est associé au lion. C’est ainsi que l'expression "Lion de Juda" fit partie des titres des négus d'Ethiopie.
Jugement dernier ( Le jour du )
Selon l’ensemble des religions monothéistes, les hommes devront un jour rendre compte de leurs actes sur terre devant Dieu. Ils seront alors jugés, condamnés ou invités à entrer au paradis. Dans la Bible, la résurrection des morts est un préalable au jugement divin. Elle aura lieu à la fin des temps après la venue (ou le retour) du Messie.
Karkemish ( bataille de )
À la frontière de la Turquie et de Syrie actuelle, cette bataille opposa l’armée égyptienne et assyrienne à celle de Nabuchodonosor (Babylone) en 605 avant notre ère. Elle marqua la fin à la fois de l’Assyrie en tant qu’Etat indépendant et de l’influence politique de l’Egypte au Moyen-Orient.
Légat (masc. )
Ecclésiastique, le plus souvent cardinal, envoyé par le pape pour une mission, ponctuelle ou permanente, d'administration ou de représentation.
Liturgie (fém. )
C’est l'ensemble des lectures, prières et rites organisé dans le cadre d’une célébration religieuse officielle.
Lombards
Venu de la Baltique, les Lombards sont un peuple germanique. A partir de l’année 568, ils envahirent l'Italie du Nord sous la conduite de leur roi Alboïn.
Marc Aurèle ( 121-180 )
Il présente la particularité d’avoir été à la fois empereur romain et un célèbre stoïcien. Côté politique, son règne a été marqué par les guerres incessantes contre les Parthes et les Quades pour défendre les frontières orientales et danubiennes de l’Empire. Sur 25 ans de règne, il n’aura connu que 4 ans de paix. Côté philosophie, Marc Aurèle se réfère à l’école du portique ou stoïcisme. Il a notamment rédigé pensées pour moi-même.
Marc Aurèle 2
Malgré la sagesse qu’il professe, il a bien ordonné la persécution d’un certain nombre de Chrétiens qu’il jugeait « fétichistes » envers Jésus.
Maximin ( 173-238 )
Empereur romain qui régna de 235 à 238.Engagé comme simple soldat, sa bravoure lui permet de gravir les échelons militaires. Il devient tribun et réorganise les légions. Il combat les barbares (germains, daces et sarmates) et sécurise les frontières de l’empire tout en le pillant à l’intérieur. Il fait assassiner son bienfaiteur Sévère Alexandre ainsi que bon nombre d’autres romains, notamment des chrétiens, persécutés non pas pour leur culte mais pour leur soutien à Sévère. Il est acclamé empereur en 235.Il va écraser de nombreuses révoltes et gagner des batailles mais le mécontentement contre lui gronde et il est assassiné en 237 par ses troupes après avoir rétabli l’ordre dans l’empire.
Mèdes
Ancien peuple d’Iran. A ne pas confondre avec les Perses.
Mèdes
Ancien peuple d’Iran. A ne pas confondre avec les Perses.
Mitre (fém. )
Portée par le pape, les évêques et même certains abbés à l'occasion de certaines cérémonies pontificales, cette coiffure est de forme légèrement pyramidale, fendue par le milieu et garnie à l’arrière de deux bandeaux tombant sur la nuque.
Nabuchodonosor ( 650-562 av. JC )
Souverain de Babylone, Nabuchodonosor II est surtout célèbre pour avoir soumis le royaume de Juda et sa capitale Jérusalem. La déportation et la captivité d’une partie de la population juive reste l’un des épisodes les plus douloureux de la Bible. Il doit également sa renommée aux immenses travaux entrepris à Babylone (porte d’Ishtar, ziggourat et les légendaires jardins suspendus).
Noviciat (masc. )
Préparation des personnes novices à la vie religieuse, qui consiste à éprouver leur vocation et dont la durée varie selon l'ordre, la congrégation. Il s’agit également du statut de ces novices pendant cette formation.
Oblat
Personne qui a été acceptée dans une communauté religieuse, après lui avoir fait don de ses biens matériels, qui en observe les règlements mais sans jamais prononcer de voeux ni renoncer au costume laïque.
Oblate
Personne qui a été acceptée dans une communauté religieuse, après lui avoir fait don de ses biens matériels, qui en observe les règlements mais sans jamais prononcer de voeux ni renoncer au costume laïque.
Ostensoir (masc. )
Pièce d'orfèvrerie en forme de soleil, reposant sur un pied, destinée à recevoir une hostie consacrée qui est ainsi exposée à l'adoration des fidèles.
Paganisme
Ensemble des religions polythéistes de l'Antiquité, plus particulièrement de l’antiquité gréco-latine.
Passion ( La )
Il s’agit de l’ensemble des souffrances et supplices qui a précédé et accompagné la mort de Jésus de Nazareth avant et pendant la crucifixion. Ce moment comprend l’arrestation du Christ (épisode du baiser de Judas), la condamnation devant le sanhédrin (Pierre renie trois fois son maître), la condamnation devant le préfet Ponce Pilate (épisode de Barabbas), la montée de la via Dolorosa jusqu’au Golgotha (épisode de Simon de Cyrène), la crucifixion, la mise au tombeau et enfin la Résurrection.
Patricien (masc. )
Dans la Rome antique (surtout), personne qui appartenait à la classe sociale la plus élevée chez les citoyens romains, jouissant ainsi de nombreux privilèges comme ceux de prétendre à une haute magistrature. Par opposition à plébéien.
Pelage II ( 520-590 )
Précédant celui de Grégoire Ire, son pontificat est marqué par une certaine tolérance à l’égard des prêtres mariés, à condition bien sûr qu’ils ne transfèrent pas les biens de l'Eglise à leurs femmes et enfants. Mort de la peste en 589.
Pentecôte
Du grec « cinquantième », la Pentecôte est une fête chrétienne célébrée le septième dimanche après Pâques. La date est variable puisque Pâques est elle-même une fête mobile. Inspirée de la fête juive de Chavouot, la Pentecôte se réfère à un passage du Nouveau Testament dans lequel l'Esprit Saint, troisième personne de la Trinité, « descend » sur les Apôtres le cinquantième jour à partir de Pâques.
Père de l’Eglise
Il s’agit de théologien qui jouit d’une grande autorité morale et spirituelle. Ce titre de « Père » n’a été décerné par personne, il s’est seulement imposé au fil des siècles. Ce qui explique qu’il n’y a pas unanimité sur la liste des Pères de l’Eglise. Ils appartiennent généralement tous aux quatre premiers siècles de notre ère. Leurs actions et leurs écrits portent principalement sur la lutte contre le paganisme et les hérésies. La patrologie est l’ensemble des œuvres des Pères de l’Eglise.
Pie IV ( 1499-1565 )
Fondateur des archives centrales du Vatican, le pape Pie IV est connu pour être l’un des grands artisans du concile de Trente. Aussi, dans ses efforts pour faire appliquer les décrets du concile, il décide de se faire épauler par son neveu, Charles Borromée, lequel fera de son diocèse, un modèle d'application de la lettre comme de l'esprit du concile.
Psaume (masc. )
Chacun des cent cinquante poèmes attribués au roi David qui composent l'un des livres de la Bible (Livre des Psaumes) et sont récités ou chantés dans les liturgies juives et chrétiennes (exemple : psaumes de lamentation, de louange, psaumes des complies, des matines, des laudes, des vêpres).
Réforme grégorienne
Il s’agit d’une réforme majeure entreprise à partir du pontificat de Léon IX sur le fonctionnement global de l’Eglise. Bien que Grégoire VII ait donné son nom à ce mouvement, la réforme s’est déroulée sur plus de trois siècles. Elle concerne d’abord l'indépendance du clergé. En effet, les rois et les empereurs d’Europe avaient pris l’habitude d’intervenir dans les nominations des évêques mais aussi des papes (droit d’investiture). Les évêques devenaient ainsi de simples vassaux. Certains même servaient dans l’armée. C’est pourquoi le pape Nicolas II a eu l’idée de créer le collège des cardinaux qui élit seul le nouveau Pape. Autre aspect important de la réforme : la condamnation du nicolaïsme (mariage des clercs). L’Eglise imposera désormais le célibat aux prêtres. Enfin, la réforme concerne le comportement moral des religieux, notamment en interdisant la simonie. Dorénavant les prêtres ne pourront plus vendre les sacrements ni s'adonner au trafic des reliques.
Relique (fém. )
Ce qui reste du corps d'un saint ou d'un martyr après sa mort. Il peut s’agir également d’objets.
Rosaire (masc. )
Chapelet (collier) composé de petits grains (représentant les « Ave ») précédées par un grain plus gros (représentant le « Pater »). Les religieux « égrènent » leur rosaire. Par métonymie, il s’agit également des prières elles-mêmes, récitées à l'aide de ce chapelet. On dit alors qu’on « récite son rosaire ».
Saint-Sépulcre ( Le )
Construit sur la grotte où le corps du Christ fut déposé après avoir été descendu de la croix, le Saint-Sépulcre est son tombeau. Plus précisément, il est enfermé dans ce que l’on appelle l’Edicule, un édifice tout en marbre.
Sarrasins
Construit sur la grotte où le corps du Christ fut déposé après avoir été des cendu de la croix, le Saint-Sépulcre est son tombeau. Plus précisément, il est enfermé dans ce que l’on appelle l’Edicule, un édifice tout en marbre.
Scythes
Territoire des Scythes, peuples nomades d'origine indo-européenne du VIIe siècle au IIIe siècle av. J.-C, compris entre les plaines d’Ukraine à l'Altaï, en passant par le Kazakhstan.
Sixte II
24e pape de l'église catholique, Sixte est le premier pape à porter un nom déjà utilisé (Sixte Ier avait régné au IIIème siècle). Durant son pontificat, l'empereur Valérien oblige les Chrétiens à participer au culte impérial et leur interdit donc de pratiquer leur propre religion. Sixte II décide de braver l’interdit et se réfugie avec plusieurs diacres dans les catacombes pour y organiser des cérémonies. Mais il est vite découvert et aussitôt traîné devant un tribunal, puis décapité en 258. Pour l’anecdote, Sixte aurait remis avant de mourir à l’un de ses diacres le Saint Calice, cette légendaire coupe utilisée par Jésus et ses douze disciples au cours de la Cène. Considéré comme un saint et martyr par l'église catholique, Sixte II est fêté le 7 août.
Stigmate (masc. )
Au sens purement religieux, les stigmates sont les cinq plaies de Jésus crucifié (les mains ou les poignets, les pieds ou les chevilles et le flanc). Ces mêmes plaies peuvent être aperçues par certains mystiques ou saints comme Saint François d’Assise ou Catherine de Sienne.
Synode (masc. )
On distingue les synodes diocésains qui est une assemblée de religieux mais aussi de laïcs d'un diocèse traitant de questions intéressant la discipline ecclésiastique, convoquée et présidée par l'évêque et les synodes épiscopaux, composés exclusivement d'évêques appelé à aider le pape dans le gouvernement de l'Eglise.
Templiers ( Les )
Ils appartenaient à l'ordre du Temple (par référence à celui de Salomon), un ordre à la fois religieux et militaire. Créé en 1129, l’ordre des Templiers avaient initialement pour mission de protéger les pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte. Par la suite, ils participèrent aux grandes batailles des différentes croisades. Aussi, pour pouvoir financer leurs actions, les Templiers constituèrent à travers l'Europe un réseau de monastères appelés commanderies. Leur influence fut telle qu’ils devinrent vite les gardes des trésors royaux. Malheureux, cela ne fut pas du goût de tout le monde. Considéré comme hérétique par le pape Clément V, l’ordre fut dissous. Jacques de Molay, le dernier grand maître de l’ordre, fut même brûlé vif sur ordre du roi de France, Philippe le Bel, en 1314. Ses derniers mots auraient été alors "Dieu sait qui a tort et a péché, et le malheur s'abattra bientôt sur ceux qui nous condamnent à tort ». Etrangement, la même année, le roi et le pape moururent et, 14 ans plus tard, s’éteignait l’illustre dynastie capétienne.
Tiare (fém. )
Portée par le pape dans les cérémonies solennelles jusqu’à Paul VI, la tiare est une coiffure ornée de trois couronnes décorée et surmontée d'un petit globe et d'une croix.
Transfiguration ( La )
Il s’agit d’un épisode essentiel du Nouveau Testament. Sur le mont Thabor (près du lac de Tibériade), placé entre Moïse et Elie, le Christ se transforme devant les apôtres Pierre, Jean et Jacques le Majeur. Son visage change et ses vêtements deviennent d'une blancheur éclatante. L'église catholique fête généralement la Transfiguration le 6 août.
Urbain II ( 1042-1099 )
Issu de la noblesse champenoise, Eudes de Châtillon est élu pape sous le nom d'Urbain II. Son pontificat est marqué par la continuation de l’œuvre de Grégoire VII (condamnation de la simonie, du nicolaïsme et de l’investiture des évêques par des laïcs), mais surtout par le fameux concile de Clermont, tenu en 1095. Lors de ce concile, Urbain II consacre notamment la « Trêve de Dieu » qui suspend la guerre entre seigneurs durant les temps consacrés. Mais c’est surtout son appel à la première croisade qui fera de ce pape l’un des plus importants de l’histoire. Pour l’anecdote, il meurt juste 14 jours après l’illustre conquête de Jérusalem par les croisés.
Urbain V ( 1310-1370 )
Sixième pape d’Avignon, Urbain V est le seul qui ait été béatifié. Elu en 1362, alors qu'il n'était pas évêque, il est surtout connu pour avoir tenté de ramener la papauté à Rome. On lui doit également le mérite d’avoir retrouvé les têtes de saint Pierre et saint Paul.
Vascons
Peuple antique qui habitait l'actuelle Navarre. Les Vascons donnèrent leur nom aux Basques (en espagnol « basque » se dit « vasco ») mais aussi aux Gascons (adaptation gallo-romaine d'une prononciation germanique « Waskon »).
Wisigoths
Peuple germanique d'origine scandinave. Considérés longtemps comme un peuple barbare par les Romains (triste épisode du pillage de Rome par Alaric I en 410), les Wisigoths s’implantèrent à partir du Vème siècle dans l’Aquitaine et une partie de l’Espagne. Ils disparurent avec l’invasion musulmane de la péninsule ibérique.